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Plumicule
12 janvier 2014

L'étrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde

 

En 1886, la Révolution industrielle bouleverse les sociétés occidentales, les conventions morales et artistiques bourgeoises sont remises en cause.

 

Dans ce monde en pleine mutation, Robert Louis Stevenson publie la nouvelle L'Etrange cas du docteur Jekyll et M. Hyde. Oeuvre majeure d'Dr_Jekyll_and_Mr_Hyde_1920_posterépouvante, Gabriel John Utterson, notaire, enquête sur le lien étrange qui unit Edward Hyde et le Docteur Henry Jekyll.

 

Le dédoublement de la personnalité, le mal plus puissant que le bien sont des thèmes qui fascinent et influencent la culture populaire. Dès 1908, le cinéma s'empare de l'oeuvre mais c'est la version de 1920 dont nous allons parler. Film muet réalisé par John S. Robertson, l'adaptation est assez fidèle à la nouvelle. Quelques différences apparaissent toutefois. Jekyll, homme vertueux, est poussé vers le vice par son entourage, alors que dans le livre ce sont ses ambitions scientifiques.
Figure absente dans l'oeuvre de Stevenson est celle de la femme. La romance est ajoutée au récit (dans le but d'épicer un peu plus l'intrigue?). Dr Jekyll est fiancé à la fille de Carew et son double maléfique s'éprend d'une danseuse de revue.

John Barrymore incarne un Mr Hyde terrifiant. Prémices du cinéma oblige, le maquillage est modeste mais c'est par des contorsions faciales et une dislocation de la mâchoire que l'acteur parvient à produire des scènes de transformation des plus effrayantes.

Pour les curieux, le film est tombé dans le domaine public. On peut donc le trouver facilement sur internet. La mise en scène n'y est pas mémorable mais l'intrigue est intéressante. Il vaut surtout le coup d'oeil pour la performance de Barrymore, qui n'est autre que le grand-père de Drew Barrymore, pour la petite histoire.

 

Mélanie, de l'équipe Plumicule

 

 

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