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Plumicule
5 février 2014

Mange, Prie, Aime d'Elisabeth Gilbert

Ce roman d'Elisabeth Gilbert a été adapté au cinéma en 2010, avec pour premier rôle féminin Julia Roberts qui incarne Elisabeth. Je suis tombée par le plus grand des hasards sur ce roman, j'ai eu un coup de coeur pour sa couverture, mais ça c'était avant que je lise la 4ème ! La 1er de couverture donne déjà le rythme du récit du roman.

Le titre est en trois parties, la première "Mange", écrite en spaghettis, représente le voyage que fera le personnage en Italie. Ce sera avant tout un voyage culinaire, ou elle apprendra la langue Italienne et en savourera la diction ainsi que la nourriture du pays. Le second mot est "Prie", fait d'un japamala qui est un élément important dans la construction du texte, mais aussi l'objet de prière lors de son voyage en Inde au sein d'un aschram. Il représente la deuxième partie. Et enfin le dernier mot " AIME", qui est formé de fleurs se trouvant dans la dernière partie de son voyage en Indonésie.

1 er de couverture de mon éditionaffiche du film

 

 

 

Le roman commence tout d'abord par une explication de la construction du texte, celui-ci étant découpé en 3 parties qui sont subdivisées en 36 chapitres. Cette note de l'auteur à son lecteur s'intitule Petit mode d'emploi à ce livre ou la cent neuvième perles (sous-entendu du japa mala). Le roman est composé comme un japa mala de 108 parties et d'une perle (ici un chapitre introductif) qui unit le tout. Ce découpage n'est pas aussi marqué dans le film, il n'y a pas la présence de chapitres comme a fait Tarantino dans Inglourious Basterds. Bon, trêve de bavardage sur un autre film, pour en revenir à Mange, Prie, Aime, le film commence par ce qui représente le chapitre 8 du roman, l'introduction en est complètement effacée, ce que je trouve dommage car cela enlève la logique ainsi que la puissance du message émit dans le roman.

Loin de ma tradition de lire le roman en premier et de regarder l'adaptation ensuite, j'ai fait l'inverse pour celui-ci. Je trouve que dans le temps imparti, le film est assez fidèle à l'oeuvre, même si c'est trop souvent en surface. Le livre 3 est celui pour moi qui a été le plus atténué de toute l'oeuvre hormis l'introduction, comme évoqué ci-dessus, qui elle a été complètement ôtée.

Je ne peux pas dire que c'est un mauvais film ni une mauvaise adaptation, car dans le temps imparti, on ne peut pas tout mettre. Je pense que pour les gens qui voudraient lire mais qui ne savent pas vraiment à quoi s'attendre, c'est une manière de mettre l'eau à la bouche. Pour ceux qui l'ont déjà lu, comme moi, j'ai une sensation d'insuffisance face à la richesse du roman.

Et pour ceux qui ne sont pas encore convaincus, c'est par ici.

 

Angéline, de l'équipe Plumicule

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